Pourquoi j'ai arrêté de voir ma diététicienne

Hello les miameurs, j'espère que vous allez bien ! 😊

Ce mardi je ne vous propose pas de recette, mais plutôt un article sur ma situation vis-à-vis de mon rééquilibrage alimentaire.

Beaucoup de choses se sont passées ces derniers temps, et je n'ai pas été très présentes sur Instagram pour vous en faire part.

Aujourd'hui, je vous explique pourquoi j'ai arrêté d'aller voir ma diététicienne. Eh oui, il y a un peu près un mois et après une dernière séance très...houleuse, dirons-nous, j'ai décidé de poursuivre seule mon rééquilibrage.

Étant donné que la consultation d'une diététicienne a été le point de départ de mon rééquilibrage, mais aussi de ce blog, je tiens à vous exposer mon ressenti et vous faire un bilan de cette expérience.

J'espère aussi vous aider à vous faire un avis si vous envisager de voir une diététicienne, même si je pense qu'il vaut mieux tester soi-même pour savoir si cette méthode vous convient 😊.

Pour contextualiser cette expérience, je vous donne quelques précisions :

• J'ai eu ma première consultation en juillet 2016 avec un suivi environ toutes les deux semaines.
• Aucune personne de mon entourage n'a fait de rééquilibrage,
• Je voulais perdre 11 kilos (départ à 64 kilos pour 1m53) et obtenir des conseils pour manger sainement.

De là, mon programme s'est étalé de manière inderminée car nous n'avions pas fixé de date butoir pour la fin de mon rééquilibrage. J'ai arrêté mon suivi début mai 2017.

* Ce que j'ai apprécié dans le suivi de la diététicienne :

La prodigation de conseils diététiques : c'était la motivation première de ma consultation. La diététicienne m'a permis de comprendre pourquoi j'étais en surpoids. De même, j'ai beaucoup appris sur les aliments et leurs effets, mais aussi sur les quantités qui me conviennent. J'ai donc pu avoir les clés en mains pour maîtriser mon alimentation durablement.

Un programme sur-mesure : le programme prévu par la diététicienne me convenait parfaitement. Nous avons convenu que, étant fan de féculents #teampasta 😇, on ne les supprimerait pas de mon alimentation (ça c'est du bon sens), mais que j'y avais le droit à tous les repas. Par ailleurs la diététicienne m'a remis au second rendez-vous un tableau détaillé des aliments conseillés, à limiter et à éviter. J'avais également un programme détaillant les aliments à consommer à divers moments de la journée (matin, collation de 11h, déjeuner, collation de 16h et dîner). J'ai pu manger plus ou moins de tout (exit les charcuteries, sodas, bonbons, ect. bien sûr).

Un suivi régulier : ma diététicienne et moi avions rendez-vous toutes les deux semaines environ. Durant ces rendez-vous, je présentais le suivi de mes repas, qu'elle analysait. Elle me pesait également et prenait mes mensurations pour suivre mes progrès. Enfin, elle me posait des questions pour savoir si je ressentais des envies particulières sur le plan alimentaire.

* Ce qui m'a poussé à arrêter le suivi :

Les journées sans féculents : lorsque je suis arrivée dans la zone des 55-54 kilos, mon poids a commencé à stagner. C'est un poids que j'ai fait longtemps. Étant petite (1m53), j'étais toujours à la limite du surpoids malgré mes 10 kilos de perdus. Le dernier kilo me narguait malgré le sport et une alimentation (plus ou moins) saine. Or, la seule réponse de la diététicienne a été de supprimer les féculents 2 fois par semaine...L'enfer pour moi. Je m'y suis pliée quelques fois malgré une faim qui me tenaillait toute la journée. En clair, elle m'a demandé de m'affamer pour continuer à maigrir...

Le manque d'implication de la diététicienne :  Eh oui ! Je vous disais un peu plus haut qu'elle me posait souvent des questions sur mon ressenti vis-à-vis du programme. Bien souvent j'ai eu des envies de gras, des fringalles inexpliquées lors de mes premières séances d'aquabike. Malgré mes nombreuses demandes, elle n'a pas modifié mon programme et m'a même imposé des journées sans féculents sur cette même période ! Un comble quand on a besoin d'énergie venant de glucides pour le sport...

Les restrictions alimentaires: dans le cadre de mon programme, j'ai du dire adieu  à bon nombre d'aliments. Alors oui, au quotidien ça n'est pas très grave...mais bonjour les repas entre amis ! Lorsque je vois mes amis, nous aimons bien manger des pizzas, des burgers ect...Sauf que lorsqu'on suit un programme, il faut toujours compenser ce qui suppose que tout doit être prévu à l'avance et que le moindre écart doit être rattrapé. Pour moi, les cheatmeals du week-end devenaient source d'angoisse et de calculs complexes. "Qu'est ce que je vais devoir enlever au prochain repas", "comment je vais éliminer ça" etc. Le programme devenait une espèce de discipline ascètique qui me déprimait dès le moment de compensation venu. Par ailleurs, j'étais limitée  en quantité...et quand on ne peut prendre que 100 gr de féculents par repas, on ne va pas loin lors de sorties et on est très vite dans l'excès...

La culpabilisation (par le programme et la diététicienne). La liste des restrictions était longue, et dès que j'ai fini par culpabiliser au moindre cheatmeal venu... Je me disais que je ne savais pas me contrôler, que je restais dans les mêmes schémas qu'auparavant. De même, lorsque j'inscrivais de petit excès compensés sur mes feuilles de suivi, la diététicienne me culpabilisait. Pour vous dire, j'ai fait au mois d'Août un seul écart sur 3 semaines : un mini Délichoc' grignoté lors du pot de départ d'une collègue. Je vous le donne dans le mille, elle m'a passé un savon pour si peu, sachant que j'avais continué à perdre sans aucune gène...Une autre fois, c'était une merguez consommée lors d'un barbecue à la maison qui l'a fait bondir parce que c'est gras, et que le gras c'est le mal...😅 Enfin, quand je revenais la voir mais j'avais pris 300 gr sur 2 semaines, elle me faisait culpabiliser et ne voyait que le côté négatif des choses...rien de bien motivant !

Toutes ces raisons m'ont poussé à fuir la diététicienne car je ne me retrouvais plus ni dans le programme ni dans le suivi.

* Le bilan

Voici ce que je retiens de mon expérience :

• Le rééquilibrage a vraiment fonctionné malgré les restrictions,
• J'ai réellement appris à bien manger (équilibré),
• Il faut bien choisir sa diététicienne et veiller à ce qu'elle soit compréhensive et impliquée,
• Il ne faut pas tomber dans l'hyper-restriction et culpabiliser pour les écarts faits vis-à-vis du programme.

Maintenant je poursuis seule, sans stress et en écoutant mon corps. Il n'y a rien de tel, et je n'ai à présent

J'espère que ce partage d'expérience vous aura éclairé sur le pourquoi de mon arrêt du rééquilibrage !

Si vous avez des questions ou des remarques, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire sous l'article ! 🙂

 Je vous dis à mardi prochain les miameurs 😘